L’ALEF conseille au personnel enseignant d’ignorer une lettre anonyme

 


: : Jean-Pierre PICARD : :


La semaine dernière, les enseignants et enseignantes des écoles fransaskoises ont reçu un courriel anonyme les invitant à signer une lettre, en pièce jointe, pour manifester leur appui à la direction du Conseil des écoles fransaskoises (CÉF).

L’Association locale des enseignantes et enseignants fransaskois (ALEF), la composante fransaskoise de la Fédération des enseignants de la Saskatchewan (FES), a rapidement émis une directive avisant ses membres de ne pas donner suite à cette requête. Selon Gisèle Dagenais, présidente de l’ALEF et enseignante à l’école Providence de Vonda, « ce n’est pas une voie appropriée pour exprimer les préoccupations du personnel enseignant. Que ce soit pour exprimer des inquiétudes ou du soutien, c’est le rôle de l’ALEF de faciliter les communications entre le CÉF et ses membres. Lorsqu’il y a des obstacles, on s’assoit avec le CÉF pour tenter de régler les problèmes. »  L’ALEF avait émis une directive semblable concernant une lettre envoyée par un groupe de parents.

Madame Dagenais estime que l’ALEF n’a pas à prendre parti pour un côté ou l’autre. Une majorité de ses membres préfèrent se tenir loin du débat et simplement continuer à faire son travail efficacement auprès des jeunes.

La présidente de l’ALEF reconnaît que la restructuration, qui a suivi les coupures de l’automne dernier au CÉF, demande une certaine adaptation. Et la transition n’est pas terminée.  L’incertitude qui entoure le débat en cours rajoute un certain inconfort à la situation actuelle.

Madame Dagenais reconnaît que les opinions diffèrent d’un enseignant à l’autre quant à l’impact de la restructuration. Les changements au sein du personnel administratif et les nouvelles affectations de tâches ont affecté certaines modalités pour l’obtention de services ou de soutien. Alors que des enseignants s’accommodent bien de la situation actuelle, d’autres auraient souhaité un meilleur partage des renseignements de la part du CÉF sur ces changements.

Du côté du CÉF,  la directrice des communications, Andrée Myette, affirme que l’administration ne sait pas d’où émane cette lettre et que le CÉF ne commentera pas des correspondances anonymes.

 


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